"En somme, partir des sols, comme 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 et comme 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏, est une manière de corriger l’approche linéaire, de croissance extensive, qui a été celle de l’aménagement du territoire. C’est à partir d’eux, de notre relations aux sols, que nous pouvons réorganiser notre dépense et notre temps. “Qui veut voyager loin ménage sa monture” (Racine, 𝘓𝘦𝘴 𝘗𝘭𝘢𝘪𝘥𝘦𝘶𝘳𝘴), aussi, à l’heure des bio-régions, avons nous peut-être 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬é𝐞 𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐢𝐬𝐭𝐞"
Retrouvez mon article pour la revue d'action publique et de sciences politiques "Horizons Publics" : https://www.horizonspublics.fr/revue/novembre-decembre-2024/pour-un-renouvellement-de-la-pensee-amenagiste-francaise
L'occasion d'un retour sur les crises de la pensée aménagiste, et d'une proposition : celle de placer les sols, historiquement la matière première de l'urbanisation, comme matrice d'une nouvelle praxis (plutôt que pensée) territoriale, davantage fondée sur le ménagement que sur l'aménagement.
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